Durant le confinement la faune dans les villes et les zones péri-urbaines ont profité d’une diminution significative de la pollution de l’air pour se refaire une (petite) santé. Dans des rues sans voiture et désertées par les piétons les animaux avaient élargi temporairement leur habitat et pu s’y reproduire au calme. Ce répit inespéré n’enrayera cependant pas une tendance de fond, en particulier chez les insectes pollinisateurs. Les études scientifiques soulignent leur effondrement ces trente dernières années partout sur la planète. Rien qu’en Allemagne 80 % de ces espèces ont disparu. Dramatique. Guèpes, bourdons, frelons, fourmis, papillons, mouches, coccinelles, scarabées, hannetons…. 75 % des cultures mondiales dépendent, au moins en partie, de leur action pollinisatrice. Et près de 90 % des plantes sauvages. Ils sont indispensables au maintien des écosystèmes et à l’alimentation humaine. Destruction de leur habitat, agriculture intensive, pesticides, artificialisation des sols, les insectes pourraient avoir disparu de la surface du globe d'ici 100 ans… À l’occasion de la journée Nature en ville le lieu 13 mai (soirée inaugurale le 12 mai), retrouvez le dossier sur la biodiversité dans le journal municipal de mai en ligne sur le site Internet de la ville le 27 avril et distribué dans les boites aux lettres à partir du 2 mai.