UNE VOLONTÉ DE VERT
Parcs, squares, jardins, micro-forêt, talus, coulée verte… le retour de la nature en bas de chez soi a décidément le vent en poupe à Fontenay. Un engagement persistant à la hauteur des défis sanitaires, écologiques et humanitaires que provoquent le dérèglement climatique. La ville fait sa part de colibri.
Parc des Olympiades, Jardin du Levant, square Dalayrac, talus des Grands chemins, éco-parc des Carrières René-Dumont, mini-forêt, coulée verte… Fontenay-sous-Bois est indéfectiblement fidèle au toponyme végétalisant de son nom. Faire rentrer la nature en ville ne date pas d’aujourd’hui. En 2020, une exposition retraçant les 40 ans du parc des Épivans le rappelait opportunément. Mais quatre décennies plus tard, le dérèglement climatique percute de plus en plus durement nos existences et malmène l’ensemble de la biodiversité qui constitue pourtant notre bien commun. Afin de répondre à son échelle, aux enjeux de la transition écologique et de la lutte pour le climat, la commune confirme sa trajectoire de verdissement du cadre de vie.
PLUS D’ESPACES VERTS
Avec une superficie de soixante hectares d’espaces verts, la ville décline déjà un total de 11 m2 d'espaces verts publics par habitant. L’ouverture de l’éco-parc des Carrières René-Dumont en 2013, et 7 ans plus tard, du parc des Franciscains, ont marqué une nouvelle augmentation de ces poumons d’oxygène. Avant les Franciscains, une micro-forêt de 750 m2 inspirée du botaniste japonais Akira Miyawaki, avait éclos en 2019 à l’angle des rues La Fontaine et Louise-Michel. En 2022, un jardin public de 600 m2 sur l’îlot Michelet avait suivi la construction de logements. « L’objectif de la municipalité est de continuer à augmenter le nombre de mètres carrés d’espaces verts par habitants, pour atténuer les effets du réchauffement climatique et favoriser le développement de la biodiversité sur l’ensemble du territoire », rappelle Mélanie Roger, responsable du service des Espaces verts à la mairie.
Deux grands projets sont sur les rails depuis 2022. Quartier des Alouettes, c’est un parc de 5 000 m2 dont le contenu réaffirme la volonté municipale de favoriser la nature en ville, tout en élargissant l’offre de nature et de loisirs aux habitants. Celui-ci comprendra une prairie inondable, une zone fermée laissée en friche naturelle, un potager, du Street workout, une aire de pique-nique et une autre de jeux pour enfants. Non loin, la place des Alouettes sera restructurée avec de nouvelles plantations. Son sous-bois sera réaménagé en s’appuyant sur le couvert végétal existant.
La première tranche de la coulée verte s’achèvera à la fin mars 2023, entre le site de l’ancien jardin japonais et le programme immobilier Vinci. Plantations de pins, d’érables, de rosiers, d’agapanthes, d’hortensias, d’arbustes à petits fruits et de variétés mellifères, sont prévus. Une partie de la végétation du jardin sera conservée, tout comme ses portes en bois qui seront rénovées. Courant 2023 un escalier sera installé à l’arrière de l’opération Vinci, et rejoindra la rue des Belles-vues. De 2024 à 2026, place à deux nouveaux tronçons en direction de l’éco-parc dont le traitement paysager, plus sauvage, entrera en résonnance avec la végétation de celui-ci. Ce cheminement piéton en balcon reliera l’éco-parc, les parcs de l’Hôtel-de-Ville et celui des Franciscains. Cet été, le parvis de l’école Jules-Ferry verra sa surface végétale croître significativement grâce à la création d’une noue paysagère le long des bâtiments, d’un jardin gourmand, la plantation d’arbres et des pavés engazonnés. En 2024, la ville entamera la réalisation du nouveau parc Rabelais, situé avenue Rabelais et boulevard Gallieni. Ce sont 2100 m2 d’un équipement traversant. Il y poussera une micro-forêt de 500 m2, deux jardins gourmands, une aire de pique-nique sur herbe et une autre de jeux.