
DÉCLARATIONS DU MAIRE & COMMUNIQUÉS DE PRESSE
Nous, élus de l’ANVITA, membres d’ONG, d’associations et de syndicats, tenons à apporter notre soutien sans faille à M. Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, suite à l’annonce de sa démission, poussée par les menaces et violences de l’extrême droite qui l’ont visé personnellement en mars dernier. Lire la suite...
Télécharger
3 QUESTIONS À JEAN-PHILIPPE GAUTRAIS
1. DANS UN CONTEXTE DE CRISES MULTIPLES (ÉCONOMIQUE, SOCIAL, SANITAIRE, ENVIRONNEMENTALE ET INTERNATIONALE), QUEL CAP SOUHAITEZ-VOUS FIXER POUR LA SUITE DE VOTRE MANDAT ?
Solidarité, démocratie et écologie sont les trois points clefs qui guident la conduite de nos politiques publiques à Fontenay. Ils composent les fondements de notre projet municipal.
Bien évidemment, et comme pour la majorité des collectivités territoriales, la crise sanitaire et les différents confinements ont ralenti ou décalé certains de nos projets, mais nous avons la chance d’avoir une majorité municipale motivée, soucieuse de l’intérêt général.
Dans le contexte actuel, c’est pour le maintien et le développement du service public que nous nous investissons, plus particulièrement face aux politiques publiques menées par la droite départementale et gouvernementale qui ne cesse de les amoindrir. C’est aussi continuer de développer notre politique de transition écologique de manière globale sur la Ville.
2. FACE À L’URGENCE CLIMATIQUE, COMMENT LA VILLE DE FONTENAY-SOUS-BOIS PEUT-ELLE S’INSCRIRE DANS LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE AFIN DE RÉPONDRE AUX ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ?
Face à l’urgence climatique, nous menons depuis des dizaines d’années des politiques publiques qui s’inscrivent dans la transition écologique. Cela passe par diverses formes d’investissement telles que le développement de la pleine terre. Aujourd’hui, Fontenay est l’une des Villes les plus vertes du Val-de-Marne et nous continuons d’aller dans ce sens. Le Parvis Jules Ferry va bientôt être débitumé et revégétalisé, nous allons doubler la superficie du Parc des Carrières et un nouveau parc devrait voir le jour dans le quartier des Alouettes.
Fontenay s’inscrit également dans une démarche de décarbonation de nos projets d’aménagement. Nous développons notamment cette stratégie bas carbone innovante à Val-de-Fontenay, 1er pôle de développement économique de l’Est Parisien, en corrélation avec l’arrivée de la ligne 15 et du T1, qui augmenteront significativement le passage dans cette zone. C’est pour cela que nous continuons de nous mobiliser afin que la ligne 1 arrive également à Fontenay.
S’inscrire dans la transition écologique, c’est aussi porter attention à ce qu’il y a dans nos assiettes. Nous avons donc fait le choix de favoriser les circuits-courts dans la restauration collective à destination de nos enfants et des agents de la Ville.
Enfin, la crise énergétique n’a fait que confirmer la nécessité de développer les énergies renouvelables. Nous mettons en place la géothermie qui sera effective en 2028.
3. COMMENT COMPTEZ-VOUS ALIMENTER DAVANTAGE LA PROXIMITÉ AVEC LES FONTENAYISENNES ET FONTENAYSIENS ET QUEL EST SELON-VOUS LE MODÈLE DE LA VILLE INCLUSIVE POUR TOUTES ET TOUS ?
Le contexte politique et social instauré par le gouvernement a entraîné une réelle défiance envers nos institutions publiques, à juste titre. À Fontenay, nous avons à cœur de mettre du sens dans nos politiques publiques en incluant les citoyennes et citoyens dans les délibérations qui contribuent à l’intérêt général.
Cela s’illustre par une écoute attentive de l’ensemble des Fontenaysiens lors des réunions publiques, conseils de quartier et d’école et en prenant en compte les différents avis lors des concertations et consultations mises en place par la Municipalité. L’une des dernières consultations a d’ailleurs permis la dénomination de nouvelles rues et d’un nouvel équipement par des noms de femmes.
Impliquer les Fontenaysiennes et Fontenaysiens dans la vie locale, c’est aussi leur donner les moyens d’être acteurs de politique publique. Pour la deuxième fois, la Municipalité a mis en place un budget participatifà hauteur de 530 000 euros.
Monsieur le Ministre, tiendrez-vous votre engagement pour les enfants qui dorment dans nos rues ?
Le 27 septembre 2022, le Ministre Olivier Klein a annoncé qu’aucun enfant ne dormirait plus à la rue : « Notre volonté c'est que cet hiver il n'y ait pas d'enfants à la rue et qu'on arrive à travailler collectivement à la résorption de cette situation ».
A 3 jours de l’hiver, nous, Maires et élus, constatons que dans nos rues, dans les bidonvilles et squats de nos villes, dans nos équipements municipaux, des centaines d’enfants dorment dans des conditions indignes et chaotiques. A quelques jours de l’hiver, alors qu’une partie de la France est sous la neige, force est de constater que l’engagement du Ministre n’est pas tenu.
Nous, Maires et élus, demandons une triple réaction :
- La mise en place, de toute urgence d’un plan universel d’hébergement d’urgence de l’ensemble des enfants forcés de vivre à la rue, en squat, en bidonville ou dans nos équipements municipaux. Un plan d’hébergement immédiat, digne, compatible avec la scolarisation et la vie familiale et ce, qu’importe leur situation administrative ;
- L’augmentation durable des moyens alloués à l’hébergement d’urgence, pour toutes et tous ;
- La mise en place d’une politique de rénovation et de réquisition de logements à la hauteur du mal-logement, pour qu'en France, l’hébergement d’urgence ne soit plus le palliatif d’une politique de logement sous-dimensionnée.
L’hébergement d’urgence incombe légalement à l’Etat. Nous, Maires et élus, sommes déterminés à le lui rappeler et disposés à travailler avec lui. Mais il doit prendre ses responsabilités, se donner les moyens d’être à la hauteur des besoins des mal-logés et viser des résultats sans attendre.
Nous sommes déterminés à dénoncer avec force cette carence en matière d’hébergement d’urgence des plus fragiles que nous constatons dans nos villes et à laquelle nous remédions, tant bien que mal, au quotidien.
Télécharger
Entouré des services de la ville, au premier rang desquels le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), le maire de Fontenay-sous-Bois, Jean-Philippe Gautrais, a officiellement lancé à l’Hôtel de ville ce mercredi 16 novembre 2022 la mutuelle communale en signant le partenariat de cinq ans avec Sylvie Ben Jabert, présidente de la Mutuelle familiale.
La signature de ce partenariat vient concrétiser un engagement pris par l’édile fontenaysien lors de la dernière campagne municipale : une mutuelle à moindre coût pour tous.
Sont concrètement concernés par ce dispositif de santé : les personnes âgées, à la retraite, les demandeurs et demandeuses d’emploi, particulièrement les plus jeunes d’entre eux et d’entre elles, les étudiants, sans oublier les agents de la ville.
L’adhésion fonctionne à effet immédiat, sans questionnaire de santé ni limite d’âge. Le dispositif stipule une non-augmentation des tarifs jusqu’au 31 décembre 2024 inclus. Enfin, dernier point et pas des moindres, les usager.e.s bénéficieront d’un reste à charge de 0 dès le premier niveau.
Plus de 100 personnes ont déjà manifesté un intérêt de bénéficier de ce dispositif de santé, de proximité et de solidarité. Sur les 53 000 habitants que compte Fontenay-sous-Bois, près de 8000 seraient dépourvus de mutuelle.
Pour Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois : « Il y a une grande attente de la part des habitants. Attente à laquelle nous répondons aujourd’hui en concrétisant un engagement pris pendant la campagne municipale. Symboliquement c’est très fort. Plus que jamais la solidarité est l’épine dorsale de notre politique. Plus que jamais le service public de proximité est indispensable à toutes et tous au quotidien ».
Pour plus d’informations : 01 48 57 93 75
- Réunion publique le 22 novembre, salle Jacques-Brel à 14h30
- Le 9 décembre à 14h30 au club des retraités Aimé Matterraz
Fontenay-sous-Bois, le 17 novembre 2022
Fontenay-sous-Bois n’est pas exempte des conséquences de l’inflation et de la crise de l’énergie. Pour preuve : les prix du gaz ont été multipliés par 10 depuis 2020 et la ville prévoit une augmentation de facture de l’énergie de plus de 100% pour 2023.
Plus de huit millions d’euros devront être déboursés l’année prochaine pour chauffer les écoles et plus largement les équipements publics. Une situation intenable pour la ville alors que le maire a préalablement alerté l’Etat de la situation tout en investissant depuis plusieurs années dans des solutions « basse énergie », un message de nouveau martelé par Jean-Philippe Gautrais ce vendredi 14 octobre devant la préfète du Val-de-Marne lors de la réception des édiles du département.
La RCU comme modèle de service public de l’énergie
La Régie du Chauffage Urbain (RCU) chauffe 20 000 habitants et 24 000 salariés de Val-de-Fontenay, les bâtiments municipaux et les écoles. Même si elle est confrontée à l’inflation, la RCU permet à la ville d’un peu mieux résister qu’ailleurs et pour cause : elle est en régie publique directe et joue ainsi les boucliers énergétiques de circonstance pour les foyers fontenaysiens raccordés de l’est de la commune. Elle symbolise la stratégie « bas carbone » de la ville. La RCU, aujourd’hui, c’est 70% de gaz et 30% de biomasse. L’objectif est d’atteindre à l’horizon 2030 une part des énergies renouvelables à hauteur de 80% minimum de son mix énergétique. L’ensemble des abonnés de la RCU sortirait ainsi de la dépendance aux énergies fossiles.
Une transition énergétique déjà amorcée
Fontenay-sous-Bois n’a donc pas attendu les injonctions gouvernementales de ces dernières semaines pour baisser sa consommation énergétique : réseau d’éclairage public à 80% en basse tension et aux LEDS, édification de l’école Paul Langevin aux Larris, bâtiment à haute performance énergétique, accompagnement des bailleurs sociaux dans la rénovation énergétique de la totalité du parc social…
Multiplication des dispositifs d’aides aux plus démunis
En 2022, une enveloppe supplémentaire de 100 000 euros a été débloquée en plus de celle existante dédiée aux aides financières du CCAS. Cette aide ‘’dite soutien énergie- fluides’’ existait déjà et était plafonnée à 300 euros par ménage et par an. Avec cette nouvelle enveloppe, 150 € supplémentaires pourront être attribués, soit 450 euros par ménage.
Pour Jean-Philippe Gautrais, maire (NUPES) de Fontenay-sous-Bois : « Le gouvernement joue aux prescripteurs alors qu’il accuse un retard dans sa transition énergétique, le tout, en libéralisant les services publics. Et c’est aux maires de payer les pots cassés de la crise ? Nous ne paierons pas si nous ne pouvons pas payer. Nous demandons un bouclier tarifaire pour les collectivités et une juste taxation des hauts profits. C’est encore une fois une question de justice sociale. »
Fontenay-sous-Bois le 21 octobre 2022
En cette journée internationale de lutte contre le sans-abrisme, nous, Maires, Présidents d’Intercommunalités, de Départements et de Régions et Élus de l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA), demandons le respect du droit inaliénable à toute personne de disposer d’un toit.
Courrier du maire
Saisi au début au début du mois de juin, le Conseil constitutionnel s’est vu remettre, par le Conseil d’Etat, la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) relative à l’application des 1607h par an (35 h par semaine) à l’ensemble de la fonction publique.
Réunis en audience et à huis clos le mardi 19 juillet 2022, les Sages ont rendu leur décision ce vendredi 29 juillet : « l'article 47 de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique est conforme à la Constitution. Il résulte que le grief tiré de la méconnaissance du principe de libre administration des collectivités territoriales doit être écarté. Le législateur n'a pas porté atteinte à la liberté contractuelle. Par conséquent, les dispositions contestées, qui ne méconnaissent aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit, doivent être déclarées conformes à la Constitution ».
Autrement dit, la plus haute juridiction française s’oppose au maire de Fontenay-sous-Bois ainsi qu’à ses trois homologues de Bonneuil, d’Ivry-sur-Seine et de Vitry-sur-Seine.
Sans surprise, le Conseil constitutionnel se range derrière la volonté de l’Etat et de l’actuel gouvernement, fragilisant ainsi chaque jour un peu plus le service public.
Pour Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois : « Cette décision est une atteinte au pouvoir des maires mais aussi et surtout aux conditions de travail des agents. Indispensables hier pour gérer en urgence les affres de la crise sanitaire, les élus locaux et les fonctionnaires sont aujourd’hui bafoués dans leurs droits les plus fondamentaux. Le temps de travail des agents territoriaux est une prérogative constitutionnelle des maires et non d’un Etat dévoué à la casse systématique des services publics au profit d’intérêts prives. Nous prenons acte de la décision des Sages mais nous continuons le combat. »
Je viens d’apprendre l’avis défavorable de la commission d’enquête publique qui remet en question le prolongement de la ligne 1 du métro. C’est un mauvais coup contre la population de l’est-parisien, de Fontenay, de Montreuil et de Vincennes.
Je regrette que les critères premiers du rapport mis en avant soient le coût de l’opération, la rentabilité socio-économique et la défense de la propriété privée.
La commission d’enquête reprend ainsi les arguments du Secrétariat Général au Développement et à l’Investissement qui est un service rattaché au Premier Ministre. Il est pour le moins curieux qu’une commission d’enquête relaie le point de vue du gouvernement en opposition aux experts d’Île-de-France Mobilités.
Cela est bien éloigné de l’intérêt commun exprimé par les 90% de Fontenaysiennes et Fontenaysiens qui soutiennent ce projet.
Les Fontenaysiennes et Fontenaysiens attendent depuis 1935 l’arrivée du métro, nous ne lâcherons pas. C’est le sens de l’histoire et nous obtiendrons à terme ce changement.
Je prendrai dans les jours à venir les initiatives indispensables avec mes collègues Maires de Vincennes et de Montreuil ainsi que les Présidents Départementaux du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis.
Jean-Philippe GAUTRAIS
Maire de Fontenay-sous-Bois

Au sixième jour de la guerre opposant la Russie à l’Ukraine, une réunion s’est tenue ce mardi 1er mars 2022 à Fontenay-sous-Bois réunissant Assia Benziane, adjointe au maire déléguée aux relations internationales, le cabinet du maire, le comité de jumelage de la ville de Fontenay-sous- Bois et l’association des amis de Brovary.
À l’issue de ce temps d’échange, plusieurs dispositions ont été prises afin de venir en aide rapidement et efficacement à la ville de Brovary et plus largement au peuple ukrainien : Fontenay-sous-Bois se porte acheteuse dès à présent de matériel médical et pharmaceutique en direction de l’hôpital de Brovary. La ville est en attente de précisions du ministère des Affaires étrangères concernant les voies d’acheminement.
- Pour financer ces achats de matériel et ainsi répondre aux besoins impérieux des civils, une collecte de fonds sera organisée dès ce vendredi 4 mars via un appel aux dons et à la solidarité lancé auprès des Fontenaysien.n.e.s. Accessibles sur le site www.fontenay.fr, les bulletins de dons seront aussi disponibles dans le hall de l’Hôtel de ville ainsi qu’à la Maison du Citoyen et de la Vie Associative (MDCVA) où deux urnes auront été préalablement installées. Les dons se feront par chèque ou par virement bancaire à l’ordre du Centre Communale d’Action Sociale (CCAS) – Solidarité Brovary.
- La ville de Fontenay-sous-Bois travaille à identifier et quantifier les possibilités d’accueil pour les réfugié.e.s, et lance également, au travers d’un formulaire à remplir sur www.fontenay.fr, un appel aux volontaires pour accueillir des réfugiés ukrainiens en partenariat avec les services de l’État et avec l’aide des associations fontenaysiennes de solidarité.
- Le maire Jean-Philippe Gautrais proposera aux élu.e.s de la ville, dans le cadre du prochain conseil municipal prévu le 17 mars, de voter deux subventions d’un montant respectif de 2 500 euros destinées au Secours Populaire ainsi qu’à la Croix-Rouge afin de venir en aide aux victimes de la guerre au premier rang desquelles les civils.
- Enfin un rassemblement pour la paix et en solidarité avec le peuple ukrainien se tiendra ce lundi 7 mars à 18h sur l’esplanade de l’Hôtel de ville où le maire prendra la parole.
Pour Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois : « Des réfugiés chiliens aux exilés syriens et afghans, Fontenay-sous-Bois reste plus que jamais fidèle à son histoire d’accueil et d’entraide en tenant aujourd’hui la main au peuple ukrainien. Notre ville, ses habitant.e.s et ses élu.e.s mobilisent toutes leurs forces en direction de Brovary. Se rendre utile aux victimes de la guerre, c’est là tout le sens de notre mission de service public. »
La situation en Ukraine ne peut laisser personne indifférent. Ce conflit armé opposant Moscou à Kiev a franchi cette nuit un nouveau cap, du jamais vu sur le sol européen depuis la guerre du Kosovo. Le vieux continent et son histoire basculent.
L’agression de la Russie sur l’Ukraine s’inscrit dans la lignée des évènements survenus au cours de ces huit dernières années. La situation s’est enlisée, la situation s’est aggravée. Aujourd’hui, notre pensée et notre compassion se portent vers les civils ukrainiens, particulièrement vers les habitant.e.s de notre ville jumelle de Brovary avec lesquel.l.e.s Fontenay-sous-Bois a tissé des liens de longue date.
La guerre ne peut être un moyen de résoudre un conflit. La Russie se rend aujourd’hui responsable d’une escalade guerrière dont nul ne peut mesurer la finalité. Nous la condamnons sans détour.
La France et l’Union européenne doivent prendre toute leur part de responsabilité sans pour autant entrer dans l’escalade. Il est nécessaire de concentrer tous nos efforts pour garantir à l’Humanité une issue pacifique et diplomatique à ce conflit.
Le peuple ukrainien doit pouvoir disposer de lui-même. Le principe d’autodétermination des peuples consacré par la Charte des Nations unies dans son article 12 est non-négociable. Toute remise en cause de ce droit fondamental doit voir s’opposer le concert des nations.
« La paix est un combat » a fortiori lorsque la guerre est à nos portes. Il est aujourd’hui impérieux de mener ce combat. En ces temps sombres, la ville de Fontenay-sous-Bois adresse au peuple ukrainien et à sa ville jumelle de Brovary sa solidarité et sa fraternité.
Nous continuerons d’agir en faveur d’une culture de la Paix et pour un monde sans guerres.
Jean-Philippe GAUTRAIS
Maire de Fontenay-sous-Bois
Ce jeudi, l’ensemble des organisations syndicales de l’éducation ainsi que plusieurs fédérations de parents d’élèves en appellent à la grève et à la mobilisation. La gestion de la crise sanitaire par le ministère de l’Education nationale fait l’unanimité contre elle.
Pour les personnels, pour les élèves, pour les familles, pour l’ensemble de la communauté éducative, la Municipalité de Fontenay-sous-Bois se déclare solidaire du mouvement de grève du 13 janvier 2022.
La santé des élèves et des personnels de l’Education nationale ou des différentes strates des collectivités territoriales dépend du protocole sanitaire prescrit par ce ministère, et est tributaire de ces revirements constants.
Aujourd’hui, c’est l’ensemble de la communauté éducative qui souffre de cette navigation à courte vue, du manque de clarté et de moyens mis à disposition pour faire face à une crise pandémique qui dure maintenant depuis près de deux ans. À cela s’ajoute le manque de moyens chronique pour assurer une éducation de qualité et le délestage de certaines mesures sur des collectivités qui n’ont pas les moyens de les mettre en oeuvre à l’échelle nécessaire pour être pleinement efficaces.
Par sa gestion chaotique de la crise sanitaire, les orientations du ministère mettent en danger les enseignant·e·s, les personnels, les élèves et leurs familles. La municipalité réaffirme que l’éducation est nationale. L’Etat doit prendre ses responsabilités pour assurer un service public de l’éducation de qualité.
La Municipalité de Fontenay-sous-Bois
Initialement prévue au 15 novembre dernier, puis annulée, l’enquête publique démarrera bien à partir du 31 janvier prochain. Cette excellente nouvelle est le fruit de la mobilisation de l’ensemble des associations, des élus et de la population qui dure depuis plusieurs années.
L’enquête publique se tiendra pendant 4 semaines, du 31 janvier au 2 mars prochain.
A Fontenay-sous-Bois, des permanences de la commission d’enquête auront lieu à la Maison du Citoyen et de la vie associative aux dates suivantes :
- Lundi 31 janvier 09h00/12h00
- Mercredi 9 février 14h00/17h00
- Samedi 19 février 9h30/12h30
- Lundi 28 février 14h00/17h00
A noter que le dossier et le registre seront mis à disposition à la Maison de l’habitat et du cadre de vie ainsi qu’en numérique sur le site internet de la ville.
Les deux réunions publiques se tiendront :
- Le jeudi 10 février à 19h30 (salle Jacques Brel) pour le tronçon Grands Pêchers – CDT
- Le mardi 15 février à 19h30 au gymnase Léo Lagrange pour le tronçon Château de Vincennes – Grands Pêchers
Pour Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois : « Il n’y a pas de victoire sans mobilisation populaire. Nos efforts ont payé. Le lancement de l’enquête est une étape majeure mais la route est encore longue. Nous avons besoin de toutes les forces vives citoyennes pour faire avancer ce projet qui sera à utile à toutes et tous au quotidien. »
La mobilisation a porté ses fruits. Après la grande manifestation du 20 novembre qui a réuni près de 500 personnes de Montreuil à Fontenay-sous-Bois, le Premier ministre Jean Castex a écrit hier, lundi 29 novembre, à Île-de-France Mobilités pour confirmer la tenue de l’enquête d’utilité publique.
Initialement prévue du 15 novembre au 17 décembre, l’enquête d’utilité publique sera officiellement lancée par la préfète du Val-de-Marne dès le début de l’année prochaine, probablement à partir 17 ou du 24 janvier. Pour l’heure, le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités doit se réunir le 9 décembre prochain afin de soumettre tous les éléments et les dossiers nécessaires au démarrage de la procédure.
Cette décision est le produit du rassemblement citoyen et transpartisan organisé à l’initiative de l’association Métro Rigollots-Val de Fontenay et des élus de Fontenay-sous-Bois, Montreuil, Vincennes, des départements de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, et du territoire Paris Est Marne et Bois.
Pour Jean-Philippe Gautrais, maire de Fontenay-sous-Bois : « Je tiens à féliciter l’engagement, des citoyens, des usagers, et des élus du territoire. C’est grâce à l’association de nos forces que l’État accorde aujourd’hui le feu vert à la tenue de l’enquête publique. Cette décision sonne comme une bonne nouvelle pour la transition écologique, notamment pour le désengorgement du plus grand bouchon d’Europe sur l’A86. Cela étant, la prudence reste de mise et pour cause : l’enquête publique doit se tenir dans les plus brefs délais et le financement des travaux doit être inscrit dans le volet transport du contrat de plan État-Région. »
