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BIODIVERSITÉ À FONTENAY-SOUS-BOIS

Si vous avez eu de la chance, vous avez pu apercevoir notre héron cendré, dressé sur ses pattes au milieu du bassin de l’hôtel de ville. Cet échassier de taille moyenne, à long cou et au plumage gris et blanc  vient tous les ans à la même  période y faire une halte.

Le Héron cendré fréquente toutes les eaux douces ou saumâtres à condition qu'elles soient poissonneuses. Son régime alimentaire inclut aussi des grenouilles et à l’intersaison, il chasse les campagnols et les vers de terre. Il pêche les poissons à l'affût, parfaitement immobile, les yeux rivés vers la surface. Une fois le poisson repéré, d'une détente foudroyante de son cou l’aide à capturer sa proie ou à la harponner si elle est assez volumineuse, avec son bec en poignard.

Pour la reproduction, il recherche des milieux arborés avec de grands arbres pour établir son nid (forêts, ripisylves, peupleraies, bosquets et parcs). Les Hérons cendrés sont de nature farouche et gardent leurs distances vis à vis de l'homme. Mais méfiez-vous ! Ils sont aussi opportunistes et pourraient venir tôt le matin ou tard le soir vider votre bassin de ses poissons rouges.

Actuellement, l'espèce se porte bien, au moins en Europe, grâce à sa protection totale.

Le hérisson est un mammifère sauvage qu’il faut éviter de manipuler. Il vit dans les clairières, les jardins, les haies et même les friches. Il s’y installe afin d’y trouver ses mets favoris : lombrics, araignées, escargots mais aussi des insectes et des fruits. C’est pourquoi le hérisson est un assistant jardinier efficace. Avec lui plus besoin de pesticides. Il mesure en moyenne 25 cm et pèse 550 gr. Après l’hibernation, il perd la moitié de son poids. Le printemps est la saison des amours ! Une fois consommé, la gestation dure 37 jours puis naissent des choupissons de 20 gr et aveugles.

Vous pouvez leur construire un abri qui leur facilitera la vie (meule gîte, haie sèche) et leur permettra de s’abriter dans la journée et pendant la période d’hibernation (de septembre/octobre à mars). C’est pourquoi il ne faut pas déplacer les tas de bois. Pour les aider, préférez les produits biologiques au jardin, soyez prudents lors des tontes et des tailles, ne leur donnez jamais de lait ou de nourriture transformée et n’oubliez pas l’eau fraîche !

Comment accueillir les oiseaux au jardin cet hiver

Chaque région accueille des espèces d’oiseaux différentes en fonction du climat, de la nature du sol mais surtout du type de végétation.  Aussi nous distinguerons les oiseaux sédentaires, les visiteurs d’été, les hivernants, de passage ou encore les migrateurs partiels.

Les oiseaux cherchent le plus souvent à se nourrir mais aussi à s’abriter de jour comme de nuit. Voici les végétaux importants pour abriter les oiseaux :

  • Les conifères précieux en hiver car les oiseaux y trouvent un abri
  •  Les bambous jugés envahissants mais qui constituent une aubaine pour les oiseaux car les chats ne peuvent y grimper
  • Les lierres car leurs feuilles se superposent, offrent un toit aux premiers nidificateurs ; leurs fleurs automnales  attirent les insectes et leurs baies offrent une nourriture et une source d’énergie très importante 

On a tendance à vouloir aider les oiseaux en mettant des nichoirs mais il faut avant tout que la majorité d’entre eux puissent nicher de la manière la moins artificielle possible.

  • Les cavités des arbres : même si votre arbre ne fait plus de fruit il sera d’une grande utilité pour la biodiversité
  • Les arbres morts sur pied ou couché continueront d’abriter des petites bêtes
  • Les cavités murales etc…

Mais alors comment peut-on accueillir les oiseaux au jardin cet hiver et ainsi préserver la biodiversité ?

En installant des nichoirs et des mangeoires

Attention on trouve de nombreux nichoirs vendus dans le commerce. Cependant,  il est préférable de les construire soi-même. De nombreux sites proposent des tutoriels afin de fabriquer soi-même les nichoirs. Bien sûr la taille du nichoir ne sera pas la même si vous voulez accueillir des mésanges ou une chouette hulotte. Il existe :

  •  Les nichoirs fermés de type « boîte aux lettres »
  • Les nichoirs fermés de type « balcon » 
  •  Les nichoirs semi ouvert

Retrouvez de nombreux modèles sur le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux https://www.lpo.fr/

Pour ce qui concerne le nourrissage hivernal vous pouvez installer des mangeoires « plateau » de préférence abritées sous un toit et accrochées à un poteau ou encore des mangeoires trémie (distributeur à graines)

N’oubliez pas les points d’eau en été comme en hiver, à vider régulièrement pour éviter la prolifération de moustiques (en période chaude)

Comment nourrir les oiseaux des jardins ?

N’interrompez pas leur nourrissage jusqu’à l’arrivée des beaux jours. Les oiseaux seraient perturbés par ce changement ; ils sont habitués aux points fixes d’alimentation. Pensez à l’eau, ils pourront s’y baigner et s’hydrater ! Tandis que certains oiseaux migrent vers d’autres horizons, certaines espèces sont dites «  sédentaires  » : mésanges, moineaux domestiques, rouges-gorges, merles. Ils savent où se ravitailler et économisent leurs forces une fois nourris. Leur alimentation est constituée principalement de graines, baies, pousses de pissenlit, insectes, salades sauvages, fruits blets, araignées, larves, escargots... Ils sont munis d’un plumage isolant qui leur permet d’affronter le froid et humidité. Les oiseaux sont gourmands ! Choisissez-leur des aliments riches en graisse : mélanges de graines qui conviendront à de nombreuses espèces quelle que soit la taille de leur bec. Fruits et noix peuvent également convenir. Lors d’hiver très froid, les oiseaux d’eau, doivent se déplacer de quelques kilomètres pour survivre

Attention le nourrissage sur la voie publique est interdit ; ne laissez pas de nourriture au sol cela risquerait de faire proliférer d’autres espèces comme les pigeons ou les rats.

Pourquoi il ne faut pas donner de pain aux oiseaux ?

Donner du pain aux oiseaux est une pratique dangereuse pour leur santé. En effet, les oiseaux sauvages n’ont pas besoin de pain ou dérivés qui contiennent des levures non compatibles avec leur alimentation. Ce produit fabriqué par l’homme, peut provoquer une intoxication et entraîner leur mort. Les oiseaux grandissent plus vite que nous et cette surconsommation de pain entraine une déformaion immédiate sur leur croissance. La maladie la plus fréquente est le syndrome de l’aile d’ange. Elle provoque des malformations osseuses, sur leurs ailes. Les oiseaux ne peuvent plus voler, échapper à leurs prédateurs ou se mettre à l’abri en cas de problèmes météorologiques. Quant aux oiseaux aquatiques, ils sont particulièrement touchés parce qu’ils sont constamment nourris. Les dommages sont alors irréversibles.

Le genre Ophrys regroupe des orchidées européennes de tailles modestes. Ce sont des espèces vivaces qui sont parmi les plantes les plus évoluées. Dans ce taxon très intéressant, une coévolution de la fleur et de son pollinisateur a amené l’orchidée elle-même à ressembler à un insecte.

Bien que l’Ophrys apifera soit l’une des espèces que l’on rencontre le plus souvent en France en prairie naturelle, ou en lisière de bois, elle est assez peu courante et protégée dans plusieurs départements. Cette espèce fascinante peut apparaître spontanément dans un jardin, si les conditions lui plaisent.

La plante peut atteindre 70 cm, mais oscille le plus souvent entre 30 et 50 cm. Elle ne possède pas de nectar, l'attirance des papillons pour cette dernière est donc un leurre.

L’Orchis pyramidal colonise les sols calcaires, les pelouses, les prairies sèches et bien exposées, les talus, jusqu'à 2 000 m d'altitude.

Le 12 juillet, le service des Espaces verts  a effectué les relevés Florilège dans les deux prairies du parc des Carrières selon le protocole Florilège.

C’est quoi le protocole Florilège – Prairies urbaines ?

Ce protocole consiste à choisir une prairie avec une gestion uniforme qui sera suivie chaque année. Au centre de cette prairie, 10 carrés d’1 m × 1 m sont positionnés en 2 lots de 5 carrés selon un des schémas
prédéfini (linéaire, carrée, triangulaire...). L’ensemble doit être reporté sur la fiche de la manière la plus précise possible afin de pouvoir bien repositionner les carrés d’année en année.

À l’intérieur de chaque carré, un relevé des plantes est réalisé une fois par an, entre le 1er juin et le 31 juillet. Le relevé sur le terrain par le personnel technique
de la structure peut être mené seul ou à plusieurs. Une liste de 60 plantes est proposée ainsi qu’un guide d’aide à l’identification.

Enfin, sur la même fiche «  relevé & gestion  », l’observateur renseigne chaque année la gestion menée sur la prairie. Toutes ces données sont saisies sur l’outil de saisie en ligne dédié :www.florileges.info

Voici quelques-unes des plantes relevées dans les prairies.

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