Le 17 mai 2013, une loi permettant le mariage, l’adoption et la succession pour les couples homosexuels était adoptée. Elle a permis une avancée majeure dans la lutte contre les discriminations. Néanmoins, dix ans après son entrée en vigueur, les politiques publiques nationales de prévention restent timides face à la recrudescence de la violence envers les personnes LGBTQI+. Rappelons que plusieurs membres du gouvernement d’Emmanuel Macron avaient affiché leur hostilité à cette loi à l’époque. Alors que Christophe Béchu, actuel ministre de l’Écologie et de la Transition énergétique, signait une tribune dans le journal d’extrême droite Valeurs Actuelles, Gérald Darmanin participait à la Manif pour tous, refusant de célébrer des mariages entre deux personnes du même sexe. Les résistances à l’égalité réelle restent très fortes dans notre société, malgré les principes affichés. Et bien que des associations s’investissent pour prévenir l’intolérance, les agressions homophobes et transphobes ont augmenté en Europe, notamment en France, en 2022, démultipliées par certains réseaux sociaux. Face à ces actes intolérables, la médiathèque de Fontenay propose plusieurs initiatives et invite à la découverte de la culture LGBTQI+. Seconde commune d’Île-de-France signataire de la charte d’engagement LGBT en 2016, Fontenay s’est engagée à garantir les libertés de chacun pour un véritable vivre ensemble.

Les élus du groupe Fontenay en Commun
elu.e.s.fontenayencommun@gmail.com

Le dernier rapport du GIEC rappelle l’urgence de changer radicalement nos modes de vie et l’organisation de notre société. Il faut réinventer nos façons de produire, de construire, de nous nourrir et de nous déplacer. En France, le secteur du transport, c’est près d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre dont 94% proviennent du trafic routier. Les véhicules thermiques sont en grande partie la cause de la pollution de l’air qui est responsable de 48 000 décès prématurés par an (9% de la mortalité du pays). La voiture occupe une place immense (90% de l’espace public) ! Il faut augmenter la place des piétons et des mobilités actives. Les Écologistes se félicitent du lancement de la concertation sur le partage de l’espace public sur toute la ville en mai et juin prochains.

Nous sommes sûrs que, des différents ateliers et balades urbaines, sortiront des propositions pour augmenter les mobilités actives. Continuités cyclables pour mieux se déplacer à vélo, création de nouvelles zones piétonnes, de zones de rencontres et de vélo-rues. Augmentation des lieux de convivialité, du nombre de bancs pour se reposer et de la nature en ville pour mieux préserver le vivant et lutter contre les ilots de chaleur… Nous espérons retrouver de nombreuses et nombreux Fontenaysiens pour débattre et construire ensemble une ville toujours plus apaisée, chaleureuse et écologique !

Le groupe Les Écologistes

Mai 2023

L’exercice de la démocratie est difficile quand la démonstration laisse à voir une approche étroite ne reposant que sur la légitimité élective de l' exécutif bien mal élu. Faire fi du pouvoir législatif, de la démocratie sociale et de l’opinion générale, constitue un inédit dans l’exercice du pouvoir depuis la création de la 5e république. Et pourtant, cette fameuse règle, celle de l’âge légal de la retraite n’engage en rien le pronostic vital de notre nation. Pourquoi donc cet entêtement où chaque jour les transfuges gouvernementaux rivalisent de ridicule pour justifier ce coup de force légal ? Quoi qu’il en soit, cette manière-là par sa brutalité installe chaque jour l’autoritarisme dans les esprits. Sur fond de surdité à la question sociale, c’est jouer avec le feu en créant les conditions de l’accession au pouvoir de ceux qui portent l’ordre, la nation, la patrie, paravent de valeurs nauséabondes. Dans notre ville, nous nous sommes attachés dès le début de notre mandat à vivifier la démocratie en s’appuyant notamment sur la participation des citoyens (cf. la charte de la démocratie locale). Abîmer ou vivifier la démocratie (le pouvoir par et pour le peuple) tient d’une volonté et d’une responsabilité où chacun est comptable de ces agissements.

Le 15 mars 2023 est la première journée internationale de lutte contre l’islamophobie proclamée par l’ONU.

L’islamophobie se définit par la peur, les préjugés et la haine envers les musulmans. Ces phénomènes peuvent conduire à la provocation, à l'hostilité et à l'intolérance, qui se manifestent par le biais de menaces, de harcèlement, d'abus et d'intimidation envers des personnes de confession musulmane -avérée ou supposée-. Ce à la fois sur les réseaux sociaux mais aussi dans leur quotidien. Motivé par une hostilité institutionnelle, idéologique, politique et religieuse qui peut se transformer en racisme structurel et culturel, l’islamophobie cible les symboles et les pratiquants de la religion musulmane. Cela va de l’invective en ligne, au meurtre à proprement parlé en passant par des agressions physiques et verbales.

Nous avons donc choisi cette date symbolique pour lancer un plan départemental de lutte contre l’islamophobie dans le Val-de-Marne. Fontenay Citoyen avec d’autres mouvements citoyens du département est à l’initiative de cette démarche.

Ainsi, 53 élus de 14 villes du Val-de-Marne ont pris leur responsabilité en signant un texte dénonçant le climat islamophobe et se sont engagés à le mettre en place. À Fontenay, 4 élus sont aujourd’hui engagés dans la démarche.

Fidèle à sa tradition de lutte contre toutes formes de racisme et de discriminations, Fontenay Citoyen se mobilise.

Lachelache Nassim, 6e adjoint délégué à la Santé et à l’Accès aux soins

Larabi Nacera, Conseillère municipale déléguée à la Médecine douce

fontenaycitoyen@gmail.com

Se nourrir revient de plus en plus cher. La hausse des prix de l’alimentaire dépasse les 15% en un an. Les conséquences sont dramatiques : 4 Français sur 10 disent avoir supprimé un repas. Les Restos du Cœur ont accueilli 22% de personnes en plus que l’hiver dernier. Au 2nd semestre 2022, cette hausse est due en majorité au profit de l’industrie agro-alimentaire qui se gave !

Face à cela, la cantine apparaît comme un bouclier social. La première au monde est apparue à Lannion en 1884 pour lutter contre la pauvreté. Son modèle a évolué mais elle permet toujours de garantir à chaque enfant d’avoir accès à un repas sain, à moindre prix. À Fontenay, malgré la hausse des coûts, nous avons fait le choix de ne pas augmenter le prix alors que l’AMF prévoit une hausse dans la moitié des communes cette année. Le repas est gratuit pour les deux premiers quotients et aucune famille ne participe à la moitié au moins du coût total d’un repas. Et sans rogner sur la qualité : des producteurs locaux, 60% de bio ! C’est un impératif social mais aussi écologique et éducatif.

La rentrée scolaire s’annonce très difficile ; 2265 classes devraient fermer. Le ministère a prévu aussi de supprimer 667 postes d’enseignants dans le premier degré et 481 dans les collèges et les lycées. 160 fermetures de classes dans le Val-de-Marne correspondront à la perte de 13 000 écoliers. La FCPE a recueilli plus de 67 000 signatures contre les fermetures de classes. 28% des établissements sont en réseau d’éducation prioritaire. Avec des classes plus chargées, l’inclusion des enfants en situation de handicap, à laquelle notre ville est très attachée, sera limitée. Les classes à double niveau vont se multiplier et les élèves en difficulté scolaire seront pénalisés. La municipalité a soutenu les Fontenaysiens pendant la crise sanitaire.

Elle le fait aussi durant cette crise démocratique, sociale, économique, énergétique et climatique avec l’anxiété liée à la réforme des retraites. Elle se battra aux côtés des parents, des enseignants et des syndicats pour empêcher les 8 fermetures prévues sur son territoire. L’Etat doit redevenir protecteur pour les Français et il ne doit pas trahir le pacte social hérité du Conseil national de la Résistance. Notre pays a besoin de justice sociale, de paix et le service public d’éducation doit être préservé avec des professeurs bien formés, respectés et revalorisés.

Louis Mohamed SEYE, Adjoint au Maire délégué à la Politique de la ville
louismohamed.seye@fontenay-sous-bois.fr

Anne-Marie MAFFRE, Conseillère municipale déléguée à la Citoyenneté et à l’inclusion des personnes en situation de handicap
anne-marie.maffre@fontenay-sous-bois.fr

A l’occasion du Conseil municipal du 13 avril dernier, nous avons eu à délibérer sur la dénomination de sept nouvelles voies ou places de notre commune dans le secteur Rabelais actuellement en cours de requalification. Parmi les propositions, la majorité municipale a suggéré six noms de femmes permettant de participer à la féminisation de l’espace public, encore trop timide aujourd’hui, à laquelle notre groupe souscrit totalement même si les choix sont avant tout idéologiques. S’agissant de la septième proposition concernant une place, nous avons suggéré de ne pas choisir ce terme de sororité, néologisme féministe de notre point de vue trop restrictif et qui surtout, n’évoque pas grand-chose pour la plupart de nos concitoyennes et concitoyens. Nous avons alors demandé que notre vœu d’honorer la mémoire du colonel Arnaud Beltrame, lâchement assassiné en se substituant à une otage il y a maintenant un peu plus de cinq ans, vœu adopté à la majorité (et non à l’unanimité) soit respecté en donnant le nom de cette place à cet homme qui a consacré sa vie à servir la République et l’intérêt général. Cela avait à la fois du sens et de l’importance mais il n’en a rien été ! Monsieur le maire, certes vous avez entendu nos arguments mais une nouvelle fois vous avez refusé de vous engager car ce n’est pas une évidence pour une partie de votre majorité que d’honorer cet homme. Alors quand ?

Evelyne Cacais-Baranger, Brigitte Chambre-Martin, Lionel Bertrand, Mohamed Targui, Christophe Mathieu 

GROUPE AVEC VOUS POUR FONTENAY
111, rue Dalayrac
94120 Fontenay-sous-Bois
06 17 76 12 56

Pour contacter les membres du groupe par mail, il vous suffit d’écrire en utilisant le principe: prénom.nom@fontenay-sous-bois.fr

A la rentrée prochaine, notre ville va inaugurer un nouvel équipement culturel, le théâtre Jean-François Voguet.

Nous nous sommes à plusieurs reprises inquiétés de l’absence de réel projet culturel derrière le projet immobilier et nous attendions les réponses de la municipalité.

C’est pourquoi nous nous félicitons sans réserve de l’annonce de l’arrivée de l’ensemble symphonique Divertimento et de sa cheffe, la lumineuse Zahia Ziouani. Son combat pour casser l’image élitiste de la musique classique, sa lutte contre la discrimination liée au sexe et aux origines, sa recherche de l’excellence, son courage, qui l’a amené à créer son orchestre à 25 ans en font un modèle pour toutes et tous.

Avoir l’orchestre Divertimento en résidence à Fontenay est l’opportunité pour un grand nombre d’entre nous, enfants en âge scolaire, jeunes et moins jeunes d’accéder à une programmation peu fréquente en proche banlieue.

Cette bonne nouvelle ne lève pas toutes les réserves que nous avons pu avoir sur le théâtre, notre groupe portant un autre projet culturel pour notre ville.

Depuis le début du mandat, c’est sur le manque de transparence budgétaire que nous intervenons et la municipalité n’a pas arrêté de nous surprendre. Entre juillet 2020 et avril 2023, le montant de l’investissement a augmenté de plus de 25%. Dans la dernière ligne droite du projet, lors du conseil municipal d’avril, on nous a demandé avec la plus grande désinvolture de nous prononcer sur une rallonge de 3.5M€. Ces 3.5M€ s’expliquent certes pour partie par l’inflation mais surtout par l’ « oubli » dans le budget initial des dispositifs scéniques et de certains éléments du mobilier. Bref, l’oubli de ce qui rend un théâtre utilisable par les artistes et accessible au public…

Nous n’avons pas non plus de réponse sur nos questions sur les coûts d’exploitation et de maintenance du théâtre. Car, en plus du coût d’investissement, ce sont ces coûts qui vont être supportés par les finances de la ville année après année.

Sur ces sujets budgétaires, nous continuerons sans relâche à interroger et à déranger la municipalité et à lutter contre le flou. Nous restons une opposition vigilante et ferme sur nos principes.

Mais, quand les nouvelles sont bonnes, nous n’hésitons jamais à le dire et à nous en réjouir

Mai 2023