
NE PAS FAIRE FEU DE TOUT BOIS
Âtre ou ne pas âtre ? Telle est la question pour peu qu’on dispose d’une cheminée. La Direction régionale et interdépartementale de l’environnement, de l’aménagement et des transports d’Île-de-France (DRIEAT) indique que « les flambées d’agrément(et non l’usage du chauffage au bois comme chauffage principal) représentent près de 15% de la quantité totale de particules PM10 [particules en suspension dans l’air] émises en Île-de-France chaque année ». Il existe différents types de pollution et il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver. La combustion du bois génère effectivement divers polluants atmosphériques ; en revanche, au contraire du trafic routier, elle émet peu de CO2 (le principal gaz à effet de serre). Pour résumer à grands traits, le chauffage au bois a un faible impact sur le climat en tant qu’énergie renouvelable, mais un fort impact sur la qualité de l’air. Par ailleurs, le rendement d’une cheminée ouverte est en moyenne de 10%, d’après les données de l’ADEME : « Quand on y met une bûche, 90% de l’énergie qu’elle fournit est perdue ». Ainsi, mieux vaut privilégier les foyers fermés, les inserts et les poêles. Afin de réduire les émissions de pollution atmosphérique produites par le chauffage au bois, il est important de respecter plusieurs préconisations : s’équiper d’un appareil récent et performant, l’entretenir régulièrement, privilégier le bois de feuillu dense, choisir des bûches sèches sans moisissures, ne brûler ni du bois peint ou traité ni du carton.