
TRIBUNES POLITIQUES
Groupes de la majorité municipale
Fierté et résistance !
Le 17 mai dernier, à l’occasion de la Journée internationale contre les LGBT-phobies, l’association Bivouac a organisé le festival « Woke of Fame – Des paillettes dans ta Ville » à Fontenay-sous-Bois. Débats, lectures LGBTQIA+ avec la librairie Mot à Mot, shows de Drag Queens, concerts et DJ-sets : bien plus qu’un moment festif, ce fut un acte de visibilité, de solidarité et de résistance. Dans un contexte où le dernier rapport de SOS Homophobie recense plus de 4000 témoignages de violences anti-LGBTQIA+ en 2024, cette mobilisation est vitale. Pourtant, le Rassemblement National du Val-de-Marne s’est empressé de condamner l’événement, fustigeant un soi-disant « activisme woke ». Le Rassemblement National, fidèle à lui même, préfère attaquer celles et ceux qui luttent contre les discriminations plutôt que de les combattre. Une attaque de plus contre les minorités, au nom d’un « bon sens républicain » dévoyé qui masque mal un fond de haine et de repli. Avec les élus du groupe Fontenay en Commun, nous saluons chaleureusement toutes celles et ceux qui ont participé à cette démarche citoyenne et associative permettant de faire de ce festival un moment fort de notre ville. Vous portez haut les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité qui font l’âme de Fontenay.
Juin 2025
Les élus du groupe Fontenay en Commun
elu.e.s.fontenayencommun@gmail.com
L’éolien rapporte !
La nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) devait être publiée avant l’été, elle sera retardée. Elle donne lieu au Parlement à des débats surréalistes. La droite et l’extrême droite prônent l’arrêt de l’éolien et du solaire et ne comptent que sur le nucléaire. Ces deux sources d’énergies impliqueraient selon elles « 300 milliards € de dépenses supplémentaires », et certain·e·s insistent : « pour produire une électricité dont nous n’avons pas besoin ». À croire qu’ils et elles ne lisent pas les rapports des institutions en charge d’assurer la sécurité énergétique de la France. RTE, Le gestionnaire du réseau électrique, rappelle régulièrement que pour s’adapte au changement climatique et réaliser le plan de décarbonation (sur lequel la France est en retard), il est impératif d’augmenter dès maintenant la production d’électricité renouvelable. Les premiers EPR2 devaient arriver avant 2035, l’Élysée a annoncé que ça ne serait pas avant 2038. Leur financement par ailleurs est loin d’être assuré. Enfin, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), rappelle que l’éolien terrestre ne coûte pratiquement plus rien au budget de l’État, cette source d’énergie a même fourni des recettes, 6 milliards € entre 2022 et 2024, les producteurs devant reverser de l’argent à l’État lorsque les prix du marché sont supérieurs aux prix garantis !
Juin 2025
Chères fontenaysiennes, chers fontenaysiens, et grâce à cela, la solidarité, le cadre de vie et le développement durable
L’exercice budgétaire est un art d’équilibriste, malgré les coupes budgétaires que subissent les communes depuis des années et qui s’accentuent en 2025. Malgré la crise du Covid et celle de l’inflation, les services municipaux ont été maintenus, les équipements publics tels que le théâtre et le nouveau Centre Municipal de Santé arrivent à l’heure. Le soutien aux associations a été sans faille. Les mécanismes de solidarité opèrent comme en témoignent notamment les vacances accessibles à tous les enfants de la ville et l’ensemble des dispositifs de soutien aux Clémence Avognon Zonon adjointe au maire au Patrimoine Bâti Nicolas Leblanc conseiller municipal au Projet de territoires de Santé femmes victimes de violence, le tout sans matraquage fiscal contrairement à bien d’autres communes. Tout est affaire d’équilibre. Dans cet exercice, le développement durable de la ville est une réussite. L’élargissement du parc des Carrières allié à l’ouverture du parc des franciscains, la transformation du quartier des Alouettes et de La Redoute, la rénovation de l’église Saint-Germain montrent combien le pilotage budgétaire raisonnable et équilibré constitue la pierre angulaire de nos ambitions. La conduite budgétaire durant ce mandat a été exemplaire. Elle l’a été au service d’une idée humaniste de notre projet.
Mai 2025
Clémence Avognon Zonon, 5e adjointe déléguée au Patrimoine Bâti
clemence.avognon@fontenay-sous-bois.fr
Nicolas Leblanc, Conseiller municipal délégué au Projet de territoires de Santé
nicolas.leblanc@fontenay-sous-bois.fr
2025 : Paix et justice
Nous souhaitons à toutes et tous une année placée sous le signe de la solidarité, de la justice et de la paix. Dans un monde marqué par des conflits, des inégalités croissantes et des urgences climatiques, nous renouvelons notre engagement pour un avenir plus équitable et durable, à Fontenay-sous-Bois et au-delà.
Nos pensées vont tout particulièrement aux mahorais, qui subissent l’abandon d’un État incapable de répondre à leurs besoins fondamentaux. Dans l’adversité, Fontenay continue de porter haut les valeurs de fraternité, en se tenant résolument à leurs côtés.
En 2025, restons mobilisés pour construire une ville solidaire et humaine, fidèle à ses engagements pour les droits humains et la dignité de chacun. Ensemble, faisons de cette année une étape vers plus de justice sociale et environnementale.
Belle et heureuse année à toutes et tous !
Janvier 2025
Lachelache Nassim, 6e adjoint délégué à la Santé et à l’Accès aux soins
Larabi Nacera, Conseillère municipale déléguée à la Médecine douce
L’éducation, un bien commun toujours plus attaqué
Le nombre d’élèves en France dans les établissements primaires diminue. L’académie de Créteil a annoncé perdre 4500 écoliers à la rentrée 2025-2026, dont près de 1900 dans le Val-de-Marne. Fontenay-sous-Bois ne fait pas exception. Pour autant, c’était une occasion historique de diminuer le nombre d’enfants par classe, d’améliorer les conditions d’accueil ou encore d’alléger la charge des enseignant·es, des ATSEM et de l’ensemble des personnels des écoles. C’était le moment de rendre ces métiers plus attractifs et redonner à l’école tout ce qu’on lui doit. Mais le gouvernement de droite macroniste en a décidé autrement. Il a décidé de continuer à fermer des classes et des groupes, de ne pas maintenir partout les dédoublements existant et donc, de ne pas rendre la vie meilleure aux élèves et à l’ensemble des personnels. À Fontenay-sous-Bois, nous continuerons de nous battre aux côtés des familles et des agent·es face à cette casse de l’éducation.
Juin 2025
Les élus du groupe La France Insoumise
Nous contacter: contact@fontenayinsoumise.fr
Nous suivre: www.fontenayinsoumise.fr
La santé mentale
La santé mentale enfants et des adolescents est un sujet trop sérieux pour être traité de la manière dont le fait la ministre de l’Education nationale. Elle préconise la prévention et la détection des souffrances grâce à un conseiller technique en santé mentale affecté dans chaque département. Les principaux, proviseurs et directeurs pourront le solliciter. Les élèves seront formés à la santé mentale sans être culpabilisés, pour détecter les camarades en souffrance. Les élèves souffrants seront prioritaires pour accéder aux centres médico-psychologiques. Malheureusement, le gouvernement fait fi de la réalité car les établissements sont surchargés, les délais sont très longs et les professionnels sont en nombre insuffisant. Un Conseil local de santé mentale a été créé en 2016 à Fontenay. C’est un espace de concertation et de coordination entre les élus, la psychiatrie, les représentants des usagers, les aidants et l’ensemble des professionnels du territoire. Il a pour objectif de définir et mettre en œuvre des politiques locales et des actions. Ce dispositif est porté par la Maison de la Prévention- Point Ecoute Jeunes. Dans un cadre plus général, la ville s’est dotée d’un Contrat local de santé (20242028). Signé entre la ville, l’Agence régionale de santé et la préfecture. C’est un outil, non obligatoire, inscrit dans la loi Hôpital Patients Santé et Territoire de 2009. Son objectif est de fixer les priorités de la politique locale de santé -adossée sur le centre municipal de santé- et de faciliter la coordination entre les différents acteurs qui interviennent dans ce domaine (environ 70 acteurs locaux). La ville inclusive, c’est permettre l’accès aux soins et le bien-être mental pour tous les Fontenaysiens.
Juin 2025
Louis Mohamed SEYE, Adjoint au Maire délégué à la Politique de la ville
louismohamed.seye@fontenay-sous-bois.fr
Anne-Marie MAFFRE, Conseillère municipale déléguée à la Citoyenneté et à l’inclusion des personnes en situation de handicap
anne-marie.maffre@fontenay-sous-bois.fr
Djibril KEITA, Conseiller municipal
Djibril.KEITA@fontenay-sous-bois.fr
Groupes de l'opposition
Une politique cyclable toujours en attente !
Au moment où nous rédigeons cette tribune sont organisés partout en France des événements autour du vélo, mais aussi des challenges d’activités dans le cadre de « Mai à vélo », qui vise à encourager la pratique et découvrir, ou redécouvrir, tous les avantages de la bicyclette. Mais dans notre commune rien ne se passe…
Et il nous faut déplorer encore l’absence d’une véritable politique locale de mobilités, que cela soit en faveur des mobilités actives mais également concernant les aménagements des espaces publics de notre commune. Nous l’avons régulièrement dénoncé depuis le début du mandat et rappelé régulièrement dans plusieurs tribunes consacrées à ce sujet. Mais depuis, toujours rien ! La majorité municipale n’a malheureusement toujours rien engagé. Elle peine aujourd’hui à se justifier à l’occasion des réunions de quartier qui se déroulent depuis mars 2025 et au cours desquelles elle est interpellée sur ces questions. Il est à parier que les Fontenaysiennes et Fontenaysiens, qui sont nombreux à participer au baromètre vélo 2025, ne manqueront pas de lui rappeler cet engagement non tenu.
Les résultats attendus pour septembre prochain devraient nous éclairer sur leurs attentes à Fontenay en termes d’aménagements dans notre ville et leur déception quant à la situation actuelle. Cette consultation mettra sans nul doute en lumière le retard pris par rapport aux communes voisines et au département où des politiques ambitieuses ont bien été engagées avec des réalisations concrètes et réussies.
A Fontenay-sous-Bois, des cérémonies patriotiques qui ne sont pas à la hauteur du devoir de mémoire que nous devons à nos morts pour la France !
Chaque 8 mai, chaque 11 novembre, partout en France devant les monuments aux morts, le pays honore la mémoire de ceux qui ont combattu pour défendre les valeurs de la République, et rend hommage à toutes les victimes des guerres. Ce 8 mai 2025, 80 ans après l’armistice marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les élus de notre groupe ont assisté à cette cérémonie qui aurait dû revêtir à l’occasion de cet anniversaire une solennité toute particulière. Mais non ! La majorité municipale, n’a comme à son habitude, rien organisé… Nous aurions pu y convier et impliquer les élèves et jeunes de notre ville car ces cérémonies commémoratives ont aussi pour but de transmettre la mémoire des conflits du XXe siècle aux jeunes générations et donc faire vivre ce devoir de mémoire et participer à l’action mémorielle qui ne doit pas s’éteindre ! Mais il n’en a rien été. Ce fût une cérémonie tristement terne et bâclée, sans aucun protocole ! Les représentants des associations des anciens combattants ont profondément choqué par le déroulement de cette cérémonie, et certains participants viennent à s’interroger sur leur participation à ces « cérémonies » dans le futur. A l’évidence nous les rejoignons et regrettons que ces cérémonies n’en soient pas… Si dans chaque commune, l’organisation est laissée à l’initiative des maires, nous rappelons que toutes les dispositions doivent être prises pour que soient respectés les principes intangibles se rapportant au cérémonial et aux honneurs militaires. Ce n’est pas le cas dans notre commune ! Nous profitons donc de cette tribune pour (re)demander à la municipalité de se conformer (enfin) aux dispositions protocolaires en vigueur.
Juin 2025
Evelyne Cacais-Baranger, Brigitte Chambre-Martin, Lionel Bertrand, Philip De La Croix et Christophe Mathieu.
Pour contacter les membres du groupe par mail, il vous suffit d’écrire en utilisant le principe: prénom.nom@fontenay-sous-bois.fr
Un budget de résistance au changement
On ne peut rester sans réagir face à l’article du dernier « À Fontenay » intitulé « Un budget de résistance » qui véhicule trop d’approximations.
Non, ce budget ne doit pas faire face à la « baisse brutale des ressources communales » ni à « l’étranglement financier » : les dotations de l’Etat se maintiennent. Rappelons d’ailleurs que ces dotations ne jouent que pour 2% dans le budget global. Et qu’un certain nombre de projets, comme le passage de la RCU à la géothermie ou la restauration de l’église St-Germain sont très largement financés par l’Etat. Bizarrement, ces éléments ont été oubliés.
Non, la transition écologique ne représente pas une partie importante du budget d’investissement. 800 000 € sur la rénovation thermique, ce n’est pas suffisant pour protéger les agents qui travaillent dans ces bâtiments, les usagers qui les fréquentent et les élèves et le personnel de nos 24 écoles. Et c’est le même constat année après année : la ville n’entretient pas et ne rénove pas. La transition écologique, c’est également la lutte contre la pollution et donc l’aménagement de la ville pour faciliter les déplacements à pied, en vélo, en véhicule électrique, en transport en commun. Sur les projets de partage de l’espace public, sur lesquels la majorité a beaucoup communiqué et beaucoup promis, les budgets sont dilués dans des enveloppes globales et sont d’un montant dérisoire (50 000€ !) si on regarde l’ampleur des travaux pour restaurer les espaces piétons, sécuriser les cyclistes, aménager les rues pour favoriser les bus, faciliter le déplacement des seniors et des personnes à mobilité réduite.
Non, ce budget ne préserve pas le service public car il ne donne pas aux agents les moyens dont ils ont besoin pour travailler dans de bonnes conditions : accueillir le public au quotidien, entretenir l’espace public, le sécuriser, proposer un accueil périscolaire de qualité… Les services à la population par exemple, ne représentent que 2% du budget de fonctionnement.
Non, ce budget n’est pas un budget de résistance mais un budget d’immobilisme ! un budget peu transparent et inadapté à la ville de demain.
Tout en paradoxe, la majorité invite à penser Fontenay 2050 mais, sans engager les investissements qui permettre de faire face au présent, le rêve ne deviendra jamais réalité.
Juin 2025
Chantal Cazals, suppléante du député de la 6ème circonscription du Val-de-Marne
chantal.cazals@fontenay-sous-bois.fr
Patrice Bédouret,
patrice.bedouret@fontenay-sous-bois.fr
Faïza Indja
faiza.indja@fontenay-sous-bois.fr