RUES À CONNAÎTRE
À la découverte de l’histoire de Fontenay-sous-Bois
Fontenay-sous-Bois est une ville riche d’histoire, de patrimoine et de culture. À travers ses bâtiments emblématiques, ses œuvres d’art et ses lieux chargés de mémoire, elle témoigne d’un passé vibrant qui continue d’inspirer le présent.
Ce projet de plaques historiques vise à mettre en lumière ces trésors cachés et à offrir aux habitants comme aux visiteurs une nouvelle façon de découvrir Fontenay-sous-Bois. En déambulant dans les rues, chacun pourra, au gré des plaques disposées dans la ville, en apprendre davantage sur l’histoire locale, les personnalités qui ont marqué la commune et les événements qui ont façonné son identité.
Ce dessin à la gouache de Marc Chagall (1887-1985) est entré dans le patrimoine communal par legs de Monsieur Pierre Eugène Ballayn, fontenaysien décédé le 15 avril 1978.
Le rosier « Résurrection » est créé en 1975 par Michel KRILOFF pour l’Amicale des anciennes déportées de Ravensbrück à l’occasion du 30e anniversaire de la libération de ce camp de femmes.
La sculpture a été donnée à la commune par l'artiste en 2006. Elle est en pierre de Sireuil (Charente). Le sculpteur explique le titre de l’œuvre par sa volonté de « suggérer le mouvement ».
Inauguré le 16 septembre 1973 par Louis Bayeurte, Maire de Fontenay-sous-Bois, parlant d’une « maison de verre au service de la population ».
Cette fresque murale lumineuse de Maurice Cardon (1925-2002), sculpteur fontenaysien, est créée en 1979. Les yeux des abeilles et des libellules clignotent avec des phares de voitures !
Inaugurée le 25 avril 1982 par le Maire Louis Bayeurte, une stèle y a été installée, ainsi que la sculpture de Jean Zorko.
Sculpture monumentale, l’œuvre « Liberté », installée en 1990 à Fontenay-sous-Bois, est la plus grande en acier corten d’Europe.
La sculpture a été installée lors de la construction du Périval en 1993. Elle est constituée d'un ensemble de tubes assemblés par soudures spéciales, en acier spécial inoxydable.
L’immeuble de bureaux des Olympiades est réalisé en 1993, dans le cadre de la politique de développement du secteur tertiaire à Fontenay-sous-Bois par l'architecte de renommée internationale Oscar Niemeyer.
Cette plaque, créée en 1996 par Maurice Cardon (1925-2002), sculpteur fontenaysien, rend hommage aux victimes de la Guerre d’Algérie et rappelle l’arrêt des combats en 1962.
Inauguré le 5 mars 1977, le groupe scolaire est conçu par l’architecte Aymeric Zublena, qui présente l’école comme un « village d’enfants ».
Le quartier de La Redoute doit son nom à un ouvrage de fortification militaire construit en 1833, avant même l’édification du Fort de Nogent. On doit la tour de logements à l’architecte Roger Porte.
L’écrivain, Hector Malot (1830-1907), a vécu plus de 40 ans à Fontenay-sous-Bois et est enterré au cimetière communal. Son tombeau est l’œuvre de l’architecte Sylvère Laville et le buste du sculpteur Henri Chapu.
Inaugurée 6 juillet 1924 en hommage aux morts de la Première Guerre Mondiale, l’œuvre de Paul Roussel représente la commune qui pleure ses disparus.
Ce soldat inconnu est tombé au champ de bataille de Champigny, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Il est attribué au sculpteur Pierre Cartellier (1757-1831). Nicolas Dalayrac (1753-1809), compositeur d’opéras comiques, habitait une maison située dans la rue qui porte aujourd’hui son nom.
Soldat français mort le 30 novembre 1870 sur le champ de bataille de Champigny lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui se conclut par une défaite française.
Ce mémorial rend hommage aux combattants et victimes du nazisme pendant la seconde Guerre Mondiale. Il est érigé en 1981 grâce à une souscription publique de la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Région Parisienne.
Il fait partie dans les années 1840 de la nouvelle ceinture de fortifications de Paris. Situé sur la commune de Fontenay, il est nommé Fort de Nogent car ses canons sont appelés à défendre cette commune.
Les Usines Gaveau s’installent à Fontenay-sous-Bois en 1896 et fabriquent des pianos de renommée mondiale.
La maison a été détruite en 1964. Hector Malot, écrivain célèbre avec son roman Sans Famille, vécut ici de 1864 jusqu’à sa mort, en 1907.
En 1919, Fontenay-sous-Bois décide d’aider à la reconstruction de cette commune, située sur le Chemin des Dames dans la vallée de l'Ailette, plusieurs fois détruite pendant la Grande guerre.
Premier hospice intercommunal de France, inauguré en 1892 par le Préfet de la Seine M. Poubelle. Les bâtiments anciens sont reconstruits et inauguré le 9 janvier 2010.
Le 19 mars 1944, au cinéma le Kosmos, lors des actualités qui précèdent le film, de jeunes fontenaysiens, déjà en lien avec la Résistance, organisent un chahut dans la salle pour protester contre les nouvelles allemandes diffusées…
Le bâtiment est construit en 1934 suite à la destruction du cinéma « L’Elysée » situé en face. En 1993, la municipalité achète la salle afin de conserver son cinéma de proximité.
L’école est inaugurée en 1930. La façade principale est décorée par quatre bas-reliefs du sculpteur Maurice Saulo, intitulés « Fables de La Fontaine » de 1929.
Véritable témoin-mémoire de l’histoire de la Ville, la Maison, achetée par la Municipalité en 1997, a notamment accueilli les réfugiés chiliens fuyant la dictature de Pinochet.
Cette école est la plus ancienne de la ville. Construite en 1877, elle est agrandie en 1887-1888. Elle a longtemps été appelée « école de Joinville ».
Décidé en 1909, avec le lancement d’une souscription, le monument est inauguré le 22 juin 1913, soit un peu plus de 40 ans après la fin de la guerre franco-prussienne.
L’année de sa construction est gravée en chiffres romains sur la façade : 1858. On doit sa décoration à Jules Lavigne. Le bâtiment est agrandi en 1930 d’après les plans de Bernard Robert Daffos.
Elle a été pendant longtemps le lieu central de la commune quand celle-ci n’était que village. C’est aussi là, dans un des bâtiments qui l’entoure, qu’ont été rédigés les Cahiers de doléances de la Révolution Française.
L’église est le bâtiment le plus ancien de Fontenay-sous-Bois. La base de son clocher date du XIIIème siècle et le reste de l’édifice du XVIème siècle. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Ce vitrail mis en place après 1918 est un hommage aux soldats français disparus lors de la Grande guerre. Il est d’inspiration néo-gothique et abonde de symboles dans les décors et les personnages.
Installée en 1856, elle est la première fontaine à avoir été ornée d’une sculpture. Elle représente un enfant assis sur une coquille et l’eau est crachée par un dauphin.
Formé aux Beaux-Arts de Paris, Denis Monfleur a été praticien des sculpteurs José Subirà-Puig, Dietrich Mohr, Marcel Van Thienen.
Le groupe scolaire, longtemps appelé le groupe scolaire de l’Ouest, est inaugurée le 5 avril 1910. En 1914, les soldats, cantonnés dans l’école, ont popularisé la chanson « La Madelon » qui devait faire le tour du monde.
Joe Turner (1907-1990) est un pianiste de jazz, maître du piano stride, caractérisé par la solidité de la main gauche. Il vécut à Fontenay-sous-Bois, au 21 rue Dalayrac, durant 28 ans.